Au temps de Néron - 4/5
"Moi que voici, moi qu'un art rustique a fabriqué,
moi, ce peuplier sec, je protège,
ô passant, ce petit champ que tu vois devant toi
et que tu es prêt à piller,
et la maisonnette et le jardinet de mon pauvre maître
et les défends contre la main méchante du voleur .
On me met au printemps une couronne bigarrée;
quand le soleil est brûlant , des épis roux;
quand le pampre verdoie, une douce grappe ;
quand le froid est rude l'olive glauque de la cueillette.
La chevrette délicate de mes pacages porte à la ville des pis gonflés de lait ;
et le gras agneau qui sort de mes bergeries
procure à son maître qui retourne chez lui une pleine main d'argent ;
et la tendre vachette, tandis que meugle sa mère,
répand son sang devant les temples des dieux.
C'est pourquoi, passant, tu respecteras le dieu que je suis,
et tu garderas la main dans ta poche : cela vaut mieux pour toi.
Car c'est un pal tout prêt que dresse cette mentule-ci.
Je le voudrais, par Pollux ! dis-tu - Eh bien, par Pollux !
voici le fermier qui vient : à son bras vigoureux
cette mentule dont tu ris devient,
lorsqu'il l'arrache, une massue qu'il a bien en main."
Elle se masturbe dans un champ - C'est solo !
Un gode en bois - C'est à la loupe !
Plaisir de la Rome antique en extérieur - C'est hétéro !