vendredi 30 décembre 2016

Phantaisy : le banquet

(Série "les contes de la mère Couguar" : "Triquet à la houppe" 6/8)

La princesse, encore plus surprise qu'elle ne l'avait été, et se ressouvenant tout à coup qu'il y avait un an qu'à pareil jour elle avait promis d'épouser le prince Triiquet à la houppe, elle pensa tomber de son haut. Ce qui faisait qu'elle ne s'en souvenait pas, c'est que, quand elle fit cette promesse, elle était bête, et qu'en prenant le nouvel esprit que le prince lui avait donné, elle avait oublié toutes ses sottises. Elle n'eut pas fait trente pas en continuant sa promenade, que Triquet à la houppe se présenta à elle, brave, magnifique, et comme un prince qui va se marier. -"Vous me voyez, dit-il, Madame, exact à tenir ma parole, et je ne doute point que vous ne veniez ici pour exécuter la vôtre, et me rendre, en me donnant la main, le plus heureux de tous les hommes."
-" Je vous avouerai franchement, " répondit la princesse, " que je n'ai pas encore pris ma décision là-dessus, et que je ne crois pas pouvoir jamais la prendre comme vous la souhaitez."
-" Vous m'étonnez, Madame», lui dit Riquet à la houppe.
-" Je le crois», dit la princesse, " et assurément si j'avais affaire à un brutal, à un homme sans esprit, je me trouverais bien embarrassée. Une princesse n'a que sa parole, me dirait-il, et il faut que je vous dépucelle maintenant puisque vous me l'avez promis; mais comme celui à qui je parle est l'homme du monde qui a le plus d'esprit, je suis sûre qu'il entendra raison. Vous savez que, quand j'étais bête, je ne pouvais néanmoins me résoudre à vous épouser; comment voulez-vous qu'ayant l'esprit que vous m'avez donné, qui me rend encore plus difficile en gens que je n'étais, je prenne aujourd'hui une .décision que je n'ai pu prendre dans ce temps-là ? Si vous pensiez tout de bon à m'épouser, vous avez eu grand tort de m'ôter ma bêtise, et de me faire voir plus clair que je ne voyais."
-" Si un homme sans esprit" , répondit Riquet à la houppe, " serait bien reçu, comme vous venez de le dire, à vous reprocher votre manque de parole, pourquoi voulez-vous, Madame, que je n'en use pas de même, dans une chose où il y va de tout le bonheur de ma vie ? Est-il raisonnable que ceux qui ont de l'esprit soient d'une pire condition que ceux qui n'en ont pas ? Pouvez-vous le prétendre, vous qui en avez tant, et qui avez tant souhaité d'en avoir ? Mais venons au fait, s'il vous plaît : à la réserve de ma laideur, y a-t-il quelque chose en moi qui vous déplaise ? Etes-vous mal contente de ma bite, de mon cul, de mon déhanchement, et de mes giclées ?"
-" Nullement», répondit la princesse, " j'aime en vous tout ce que vous venez de me dire."
-" Si cela est ainsi», reprit Riquet à la houppe, " je vais être heureux, puisque vous pouvez me rendre le plus aimable de tous les hommes."
-" Comment cela se peut-il ?" lui dit la Princesse.
-" Cela se fera», répondit Riquet à la houppe, " si vous m'aimez assez pour souhaiter que cela soit; et afin, Madame, que vous n'en doutiez pas, sachez que la même fée qui au jour de ma naissance me fit le don de pouvoir rendre spirituelle qui me plairait, vous a aussi fait le don de pouvoir rendre beau celui que vous aimerez, et à qui vous voudrez bien faire cette faveur."
-" Si la chose est ainsi" , dit la princesse, " je souhaite de tout mon coeur que vous deveniez le prince du monde le plus beau et le plus aimable; et je vous en fais le don autant qu'il m'est possible."






Célébrity : Trois houppes, Fantasio, Spirou et Seccotine

(Série "les contes de la mère Couguar" : "Triquet à la houppe" 5/8)

Dans le temps qu'elle se promenait, rêvant profondément, elle entendit un bruit sourd sous ses pieds, comme de plusieurs gens qui vont et viennent et qui agissent. Ayant prêté l'oreille plus attentivement, elle entendit que l'un disait :
-"Apporte-moi ce gode"; l'autre :
- "Donne-moi le lubrifiant"; l'autre :
- "Mets ta buche dans ce feu."
La terre s'ouvrit dans le même temps, et elle vit sous ses pieds comme une grande cuisine  pleine de cuisiniers, de marmitons et de toutes sortes d'officiers nécessaires pour faire un festin magnifique. Il en sortit une bande de vingt ou trente males, qui allèrent se camper dans une allée du bois autour d'une table fort longue, et qui tous, la la bite à la main, et le cul à l’air, se mirent à travailler leur queue en cadence au son d'une chanson harmonieuse. La princesse, étonnée de ce spectacle, leur demanda pour qui ils travaillaient.
-"C'est, Madame», lui répondit le plus ardent de la bande, " pour le prince Triiquet à la houppe, dont les noces se feront demain."





jeudi 29 décembre 2016

Penis world : la queue du roux à la houppe

(Série "les contes de la mère Couguar" : "Triquet à la houppe" 4/8)

La princesse avait si peu d'esprit, et en même temps une si grande envie d'être baiser par une aussi jolie queue, qu'elle s'imagina que la fin de cette année ne viendrait jamais; de sorte qu'elle accepta la proposition qui lui était faite. Elle n'eut pas plus tôt promis à Triquet à la houppe qu'elle lui donnerai sa chatte et son cul dans un an à pareil jour, qu'elle se sentit tout autre qu'elle n'était auparavant; elle se trouva une facilité incroyable à faire du safe sex, et à le faire d'une manière fine, aisée et naturelle. Elle commença dès ce moment des caresses galantes et soutenues avec Triquet à la houppe, où elle astiquait d'une telle force la bite de Triquet que celui crut lui avoir donné plus de sexe appeal  qu'il ne s'en était réservé pour lui-même. Quand elle fut retournée au palais, toute la cour ne savait que penser d'un changement si subit et si extraordinaire, car autant qu'on lui avait entendu dire d'impertinences auparavant, autant lui entendait-on dire des choses bien sensées et infiniment spirituelles. Toute la cour en eut une joie qui ne peut s'imaginer; il n'y eut que sa cadette qui n'en fut pas bien aise, parce que n'ayant plus sur son aînée l'avantage de l'esprit, elle ne paraissait plus auprès d'elle qu'une guenon fort désagréable. Le roi se conduisait selon ses avis, et allait même quelquefois tenir le conseil dans son appartement. Le bruit de ce changement s'étant répandu, tous les jeunes princes des royaumes voisins firent grands efforts pour s'en faire aimer, et presque tous à demandèrent être branlés et manipulés; mais elle n'en trouvait point qui eût assez grande bite que Triquet, et elle les secouait tous sans s'engager avec l'un d'eux. Cependant il en vint un si puissant, si riche, si spirituel et si bien fait de la biet, qu'elle ne put s'empêcher d'avoir de la bonne volonté pour lui. Son père, s'en étant aperçu, lui dit qu'il la faisait la maîtresse sur le choix d'un époux, et qu'elle n'avait qu'à se déclarer. Comme plus on a d'esprit et plus on a de peine à prendre une ferme résolution sur cette affaire, elle demanda, après avoir remercié son père, qu'il lui donnât du temps pour y penser.






Pastiche : scène inspirée d'une mosaïque exposée au musée de l'archéologie de Narbonne


 Réactions masculines quand les draps se soulèvent

Trio de la Rome antique

mercredi 14 décembre 2016

Softcore : les deux princesses, la belle et la laide

(Série "les contes de la mère Couguar" : "Triquet à la houppe" 3/8

A mesure que ces deux princesses devinrent grandes, leurs perfections crûrent aussi avec elles, et on ne parlait partout que du cul et des seins de l'aînée, et de l'esprit de la cadette. Il est vrai aussi que leurs défauts augmentèrent beaucoup avec l'âge. La cadette enlaidissait à vue d'oeil, et l'aînée devenait plus stupide de jour en jour. Où elle ne répondait rien à ce qu'on lui demandait, ou elle disait une sottise. Elle était avec cela si maladroite qu'elle mordait les queues des prétendants pendant une fellation ou qu’elle flatulait pendant l’acte. Quoique la beauté soit un grand avantage chez une jeune femme, cependant la cadette l'emportait presque toujours sur son aînée dans toutes les soirées. D'abord on allait du côté de la plus belle pour la voir et la prendre, mais bientôt après, on allait à celle qui avait le plus d'esprit, pour lui entendre dire mille choses agréables, et on était étonné qu'en moins d'un quart d'heure l'aînée n'avait plus personne auprès d'elle, et que tout le monde s'était rangé autour de la cadette. L'aînée, quoique fort stupide, le remarqua bien, et elle eût donné sans regret toute sa beauté pour avoir la moitié de l'esprit de sa soeur. La reine, toute sage qu'elle était, ne put s'empêcher de lui reprocher plusieurs fois sa bêtise, ce qui pensa faire mourir de douleur cette pauvre princesse.

Un jour qu'elle s'était retirée dans un bois pour y plaindre son malheur, elle vit venir à elle un petit homme fort laid et fort désagréable, mais vêtu très magnifiquement. C'était le jeune prince Triquet à la houppe, qui étant devenu amoureux d'elle d'après ses portraits qui circulaient par tout le monde, avait quitté le royaume de son père pour avoir le plaisir de la voir et de lui parler. Ravi de la rencontrer ainsi toute seule, il l'aborde avec tout le respect et toute la politesse imaginables. Ayant remarqué, après lui avoir fait les caresses ordinaires, qu'elle était fort mélancolique, il lui dit :
-"Je ne comprends point, Madame, comment quelqu'un aussi belle que vous l'êtes peut être aussi triste que vous le paraissez; car, quoique je puisse me vanter d'avoir vu une infinité de belles dames, je puis dire que je n'en ai jamais vu dont la beauté approche de la vôtre."

-" Cela vous plaît à dire, Monsieur", lui répondit la princesse, et en demeure là.

-"La beauté, " reprit Riquet à la houppe, " est un si grand avantage qu'il doit tenir lieu de tout le reste; et quand on le possède, je ne vois pas qu'il y ait rien qui puisse nous affliger beaucoup."

-" J'aimerais mieux, " dit la princesse, " être aussi laide que vous et avoir de l'esprit, que d'avoir de la beauté comme j'en ai, et être maladroite autant que je le suis."

-" Il n'y a rien, Madame, qui marque davantage qu'on a de l'esprit, que de croire n'en pas avoir, et il est de la nature de ce bien-là, que plus on en a, plus on croit en manquer."

-" Je ne sais pas cela», dit la princesse, " mais je sais bien que je suis fort bête, et c'est de là que vient le chagrin qui me tue."

-" Si ce n'est que cela, Madame, qui vous afflige, je puis aisément mettre fin à votre douleur."

-" Et comment ferez-vous ?" dit la princesse.

-" J'ai le pouvoir, Madame, dit Triquet à la houppe, de donner de l'esprit autant qu'on en saurait avoir à celle que je dois baiser le plus; et comme vous êtes, Madame, celle-là, il n'en tiendra qu'à vous que vous n'ayez autant d'esprit qu'on en peut avoir, pourvu que vous vouliez bien coucher avec moi."La princesse demeura toute interdite, et ne répondit rien.

-"Je vois», reprit Triquet à la houppe, " que cette proposition vous fait de la peine, et je ne m'en étonne pas; mais je vous donne un an tout entier pour vous y résoudre."




dimanche 11 décembre 2016

Disguise : en Triquet, le geek

(Série "les contes de la mère Couguar" : "Triquet à la houppe" 2/8)

Au bout de sept ou huit ans la reine d'un royaume voisin accoucha de deux filles. La première qui vint au monde était plus belle que le jour : la reine en fut si aise, qu'on appréhenda que la trop grande joie qu'elle en avait ne lui fit mal. La même fée qui avait assisté à la naissance du petit Riquet à la houppe était présente, et pour modérer la joie de la reine, elle lui déclara que cette petite princesse n'aurait point d'esprit, et qu'elle serait aussi stupide qu'elle était belle. Cela mortifia beaucoup la reine; mais elle eut quelques moments après un bien plus grand chagrin, car la seconde fille dont elle accoucha se trouva extrêmement laide.
-"Ne vous affligez point tant, Madame», lui dit la fée ; " votre fille sera récompensée d'ailleurs, et elle aura tant d'esprit, qu'on ne s'apercevra presque pas qu'il lui manque de la beauté."
-" Dieu le veuille», répondit la reine, " mais n'y aurait-il point moyen de faire avoir un peu d'esprit à l'aînée qui est si belle ?"
-" Je ne puis rien pour elle, Madame, du côté de l'esprit, lui dit la fée, mais je puis tout du côté de la beauté; et comme il n'y a rien que je ne veuille faire pour votre satisfaction, je vais lui donner pour don de pouvoir rendre beau qui lui plaira."





samedi 10 décembre 2016

Surprise : Dick à la houppe

(Série "les contes de la mère Couguar" : "Triquet à la houppe" 1/8)

Il était une fois une reine qui accoucha d'un fils, si laid et si mal fait, qu'on douta longtemps s'il avait forme humaine. Une fée qui se trouva à sa naissance assura qu'il ne laisserait pas d'être aimable, parce qu'il aurait une belle queue; elle ajouta même qu'il pourrait, en vertu du don qu'elle venait de lui faire, donner autant de plaisir qu'il en aurait à celle qu'il aimerait le mieux. Tout cela consola un peu la pauvre reine, qui était bien affligée d'avoir mis au monde un si vilain marmot. Il est vrai que cet enfant ne commença pas plus tôt à bander qu'il fit mille jolies choses, et qu'il avait dans toutes ses actions je ne sais quoi de si jouissif, qu'on en était charmé. J'oubliais de dire qu'il vint au monde avec une petite houppe de cheveux sur la tête et sur le pupis, ce qui fit qu'on le nomma Triquet à la houppe, car Triquet était le nom de la famille.




dimanche 4 décembre 2016

Illustration : "Madame Barbe Bleue" de Pierre Jean Béranger

(Série "les contes de la mère Couguar" : "La toison bleue" 8/8)

Madame Barbe-BleueJe suis, morbleu,
Madame Barbe-Bleue,
Tête-bleu ! corbleu ! ventre-bleu !

Tubleu ! damoiseaux étourdis,
Redoutez-moi : je suis ogresse,
Des ogresses du temps jadis
J'ai l'appétit et la tendresse ;
Jurant, sacrant comme un démon,
A ma barbe je dois mon nom.

Je suis, morbleu,
Madame Barbe-Bleue,
Tête-bleu ! corbleu ! ventre-bleu !

Pour bien juger de quels morceaux
Il faut que ma faim se repaisse,
Galant, qui crains les longs assauts,
Contemple cette barbe épaisse.
Sans trembler on ne peut la voir ;
Elle défîrait le rasoir.

Je suis, morbleu,
Madame Barbe-Bleue,
Tête-bleu ! corbleu ! ventre-bleu !

Voulant vous détruire en un jour,
Petits blondins, faibles espèces,
Que Vénus batte le tambour
Et lève un régiment d'ogresses ;
Pour vous faire de belles peurs
Je commanderais les sapeurs.

Je suis, morbleu,
Madame Barbe-Bleue,
Tête-bleu ! corbleu ! ventre-bleu !

Malgré mes appétits gloutons,
Jamais de jour qu'il ne me vienne
Des barbes de tous les cantons
Pour se mesurer à la mienne.
Barbe de prêtre, de robin,
Barbe de Turc et de rabbin.

Je suis, morbleu,
Madame Barbe-Bleue,
Tête-bleu ! corbleu ! ventre-bleu !

Mais, quoi qu'on fasse, je pâtis,
Et tout m'est bon lorsque je souffre.
Deux mille amants grands et petits
N'ont encor pu combler ce gouffre.
Bien d'autres non moins échauffés,
De ma barbe mourront coiffés.

Je suis, morbleu,
Madame Barbe-Bleue,
Tête-bleu ! corbleu ! ventre-bleu !

J'avalerais, sans les mâcher,
En un jour, deux abbés, trois carmes,
Les six gros garçons du boucher,
Huit portefaix  et dix gendarmes ;
Quant tout un bataillon viendrait
Par ma barbe il y passerait.
Je suis, morbleu,
Madame Barbe-Bleue,
Tête-bleu ! corbleu ! ventre-bleu !





mercredi 30 novembre 2016

Comic : Combat de bites

(Série "les contes de la mère Couguar" : "La toison bleue" 7/8)

Dans ce moment on heurta si fort à la porte, que la toison bleue s'arrêta tout court : on ouvrit, et aussitôt on vit entrer deux Cavaliers nus, qui mettant la bite à la main, coururent droit à la Toison bleue. Il reconnut que c'était les frères de sa femme, l'un Dragon et l'autre Mousquetaire, de sorte qu'il s'enfuit aussitôt pour se sauver ; mais les deux frères le poursuivirent de si près, qu'ils l'attrapèrent avant qu'il pût gagner le perron. Ils lui passèrent leur bite au travers du corps, et le laissèrent assommé par leur coups. La pauvre femme était presque aussi morte que son Mari, et n'avait pas la force de se lever pour embrasser ses Frères.
Il se trouva que la Toison  bleue n'avait point d'héritiers, et qu'ainsi sa femme demeura maîtresse de tous ses biens.
Elle en employa une grande partie à marier sa soeur Anne avec un jeune Gentilhomme, dont elle était aimée depuis longtemps; une autre partie à acheter des putes à ses deux frères ; et le reste à se marier elle-même à un fort honnête homme, qui lui fit oublier le mauvais temps qu'elle avait passé avec la Toison bleue.

Moralité

La curiosité malgré tous ses attraits,
Coûte souvent bien des regrets ;
On en voit tous les jours mille exemples paraître.
C'est, n'en déplaise au sexe, un plaisir bien léger;
Dès qu'on le prend il cesse d'être,
Et toujours il coûte trop cher.

Autre Moralité

Pour peu qu'on ait l'esprit sensé,
Et que du Monde on sache le grimoire,
On voit bientôt que cette histoire est un conte du temps passé ;
Il n'est plus d'Époux si terrible,
Ni qui demande impossible,
Fût-il malcontent et jaloux.
Près de sa femme on le voit filer doux ;
Et de quelque couleur que sa barbe puisse être,
On a peine à juger qui des deux est le maître.





dimanche 27 novembre 2016

If : Si Dick était une tour, la sœur Anne monterait dessus pour voir très loin

(Série "les contes de la mère Couguar" : "La toison bleue" 6/8)


Lorsqu'elle fut seule, elle appela sa sœur, et lui dit :
Ma sœur Anne (car elle s'appelait ainsi), monte, je te prie, sur le haut de la Tour pour voir si mes frères ne viennent point; ils m'ont promis qu'ils me viendraient voir aujourd'hui, et si tu les vois, fais-leur signe de se hâter.
La sœur Anne monta sur le haut de la Tour, et la pauvre affligée lui criait de temps en temps : Anne, ma sœur ne vois-tu rien venir ? Et la sœur Anne lui répondait : Je ne vois rien que qu’un bûcheron qui se pogne, et une gardeuse d’oie qui s’amuse avec le bec d’un jarre.
Cependant la Toison bleue, gonflant son mandrin à la  main, criait de toute sa force à sa femme :
- Descends vite ou je monterai là-haut pour te démonter.
- Encore un moment, s'il vous plaît, lui répondait sa femme ; et aussitôt elle criait tout bas :
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
Et la sœur Anne répondait:
- Je ne vois rien que deux gardes s’emmancher, et la vieille se donner la joie avec le manche d’une passoire.
- Descends donc vite de faire pénétrer, criait la Toison  bleue, ou je monterai là-haut t’enculer à fond.
- Je m'en vais, répondait sa femme, et puis elle criait :
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir?
- Je vois, répondit la sœur Anne, une grosse poussière qui vient de ce côté-ci.
- Sont ce mes frères ?
- Hélas ! non, ma sœur, c'est un Troupeau de Moutons qui fuit un berger en rut
- Ne veux-tu pas descendre ? criait la Toison bleue, le gland turgescent.
- Encore un moment, répondait sa femme ; et puis elle criait :
- Anne, ma sœur Anne, ne vois-tu rien venir ?
- Je vois, répondit-elle, deux Cavaliers, la bite à la main qui viennent de ce côté-ci, mais ils sont bien loin encore : Dieu soit loué, s'écria-t-elle un moment après, ce sont mes frères, je leur fais signe tant que je puis de se hâter.
La Toison bleue se mit à crier si fort que toute la maison en trembla. La pauvre femme descendit, et alla se jeter à ses pieds toute éplorée et toute échevelée.
Cela ne sert de rien, dit la Toison bleue, il faut t’ouvrir, puis la prenant d'une main par le con, et de l'autre levant lsa bite en l'air, il allait lui défoncer le cul. La pauvre femme se tournant vers lui, et le regardant avec des yeux mourants, le pria de lui donner un petit moment pour se recueillir. Non, non, dit-il, recommande-toi bien à Dieu ; et érigeant sa queue...





samedi 26 novembre 2016

Célèbrity : Le Barbe bleue français

(Série "les contes de la mère Couguar" : "La toison bleue" 5/8)

Ayant remarqué que la clef du cabinet était tachée de speme, elle l'essuya deux ou trois fois, mais le spermene s'en allait point ; elle eut beau la laver et même la frotter avec du sablon et avec de la javel, il y demeura toujours du sperme, car la clef était Fée, et il n'y avait pas moyen de la nettoyer tout à fait : quand on ôtait le sperme d'un côté, il revenait de l'autre.
La Toison bleue revint de son voyage dès le soir même, et dit qu'il avait reçu des lettres dans le chemin, qui lui avaient appris que l'affaire pour laquelle il était parti venait d'être terminée à son avantage. Sa femme fit tout ce qu'elle put pour lui témoigner qu'elle était ravie de son prompt retour. Le lendemain il lui redemanda les clefs, et elle les lui donna, mais d'une main si tremblante, qu'il devina sans peine tout ce qui s'était passé.
- D'où vient, lui dit-il, que la clef du cabinet n'est point avec les autres ?
- Il faut, dit-elle, que je l'aie laissée là-haut sur ma table.
- Ne manquez pas, dit la Toison bleue, de me la donner tantôt.
Après plusieurs remises, il fallut apporter la clef. La Toison bleue, l'ayant considérée, dit à sa femme :
- Pourquoi y a-t-il du sperme sur cette clef ?
- Je n'en sais rien, répondit la pauvre femme, plus pâle que la mort.
- Vous n'en savez rien, reprit la Toison bleue, je le sais bien, moi ; vous avez voulu entrer dans le cabinet ! Hé bien, Madame, vous y entrerez, et irez prendre votre place auprès des Dames que vous y avez vues.
Elle se jeta aux pieds de son Mari, en pleurant et en lui demandant pardon, avec toutes les marques d'un vrai repentir de n'avoir pas été obéissante.
Elle aurait attendri un rocher belle et affligée comme elle était; mais la Toison bleue avait le coeur plus dur qu'un rocher :
Il faut que je vous encule jusqu’à en mourir, Madame, lui dit-il, et tout à l'heure.
Puisqu'il faut être enculée répondit-elle, en le regardant les yeux baignés de larmes, donnez-moi un peu de temps pour prier Dieu.
Je vous donne un quart d'heure, reprit la Toison  bleue, mais pas un moment davantage.





samedi 19 novembre 2016

Jerck-off : La porte infernale

(Série "les contes de la mère Couguar" : "La toison bleue" 4/8)


Les voisines et les bonnes amies n'attendirent pas qu'on les envoyât quérir pour aller chez la jeune Mariée, tant elles avaient d'impatience de voir toutes les valets de sa Maison, n'ayant osé y venir pendant que le Mari y était, à cause de sa toison bleue qui leur faisait peur.
Les voilà aussitôt à parcourir les chambres, les cabinets, les gardes-robes, toutes plus belles et plus riches les unes que les autres. Elles montèrent sur les valets de la maison, où elles ne pouvaient assez baiser en grand nombre et admirèrent la beauté de leurs bites, leurs fesses musclées, les torses imberbes et les bras musclées qui les enlaçaient. Elles ne cessaient de baiser et d'envier le bonheur de leur amie, qui cependant ne se divertissait point à voir toutes ces culbutes, à cause de l'impatience qu'elle avait d'aller ouvrir le cabinet de l'appartement bas. Elle fut si pressée de sa curiosité, que sans considérer qu'il était malhonnête de quitter sa compagnie, elle y descendit par un petit escalier dérobé, et avec tant de précipitation, qu'elle pensa se rompre le cou deux ou trois fois.
Étant arrivée à la porte du cabinet, elle s'y arrêta quelque temps, songeant à la défense que son Mari lui avait faite, et considérant qu'il pourrait lui arriver malheur d'avoir été désobéissante ; mais la tentation était si forte qu'elle ne put la surmonter :
elle prit donc la petite clef, et ouvrit en tremblant la porte du cabinet. D'abord elle ne vit rien, parce que les fenêtres étaient fermées ; après quelques moments elle commença à voir que le plancher était tout couvert de sperme séché, et que dans ce sperme se miraient les corps de plusieurs femmes baisée et dont les portraits étaient  affichés (c'étaient toutes les femmes que la toison bleue avait épousées et qu'il avait baisé et enculé l'une après l'autre).
Elle pensa mourir de jalousie, et la clef du cabinet qu'elle venait de retirer de la serrure lui tomba de la main.
Après avoir un peu repris ses esprits, elle ramassa la clef, referma la porte, et monta à sa chambre pour se remettre un peu ; mais elle n'en pouvait venir à bout, tant elle était émue.