(Série "les contes de la mère Couguar" : "Le petit puceau" 2/8)
Le petit Puceau les laissait crier, sachant bien par où il reviendrait à la maison; car en marchant il avait laissé tomber le long du chemin les préservatifs qu'il avait dans ses poches. Il leur dit donc, ne craignez point, mes frères ; mon Père et ma Mère nous ont laissés ici, mais je vous ramènerai bien chez eux, suivez-moi seulement. Ils le suivirent et il les mena jusqu'à leur maison par le même chemin qu'ils étaient venus dans la forêt. Ils n'osèrent d'abord entrer mais ils se mirent tous contre la porte pour écouter ce que disaient leur Père et leur Mère.
Dans le moment que le Bûcheron et la Bûcheronne arrivèrent chez eux, le Seigneur du Village leur envoya dix écus qu'il leur devait il y avait longtemps, et dont ils n'espéraient plus rien. Cela leur redonna la vigueur et les pauvres gens fêtèrent cette mane dignement. Le Bûcheron déshabilla sur l'heure sa femme. Comme il y avait longtemps qu'elle n'avait pas baisé, elle fouta trois fois plus que d'habitude . Lorsqu'ils furent rassasiés, la Bûcheronne dit, hélas! où sont maintenant nos pauvres fils ? Mais aussi, Guillaume, c'est toi qui les as voulu perdre ; j'avais bien dit que nous nous en repentirions. Que font-ils maintenant dans cette Forêt ? Hélas ! mon Dieu, les Loups les ont peut-être mangés! Tu es bien inhumain d'avoir perdu ainsi tes enfants. Le Bûcheron s'impatienta à la fin, car elle redit plus de vingt fois qu'ils s'en repentiraient et qu'elle l'avait bien dit. Il fourra sa queue dans la bouche de sa femme pour qu’elle se taise. Le Bûcheron avait d’autres envies que d’écouter les jérémiades de sa femme, c'est qu'elle lui pompait bien la tête, et qu'il était de l'humeur de beaucoup d'autres gens, qui aiment fort les femmes qui sucent bien. La bouche de la bûcheronne était très occupée, mais son cerveau pensait : Hélas! où sont maintenant mes fils chéris, mes pauvres fils? Elle le pensa une fois si fort que les branleurs qui étaient à la porte, l'ayant entendue, se mirent à crier tous ensemble : Nous voilà, nous voilà.
Elle courut vite, nue comme Eve, leur ouvrir la porte, et leur dit en les embrassant, que je suis chaude de vous revoir, mes chers fils ! vous êtes bien sevrez, et vous avez bien faim de sexe; et toi Pierrot, comme te voilà bandant, viens que je te masturbe. Ce Pierrot était son fils aîné qu'elle aimait plus que tous les autres, parce qu'il était un peu rousseau, et qu'elle était un peu rousse. Ils se mirent sur le sofa, et se bouffèrent les un les autres d'un appétit qui faisait plaisir au Père et à la Mère, à qui ils donnaient leur vit à branler et à sucer presque toujours tous ensemble. Ces bonnes gens étaient ravis de s’occuper de leurs jeunes fils, et cette joie dura tant que les dix écus durèrent. Mais lorsque l'argent fut dépensé, ils retombèrent dans leur premier chagrin et résolurent de les perdre encore, et pour ne pas manquer leur coup, de les mener bien plus loin que la première fois.
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